René Lévesque

Profitez de votre passage à New Carlisle pour découvrir ou redécouvrir cet homme d’exception reconnu pour avoir profondément changé le visage du Québec. Encore aujourd’hui, il incarne un idéal démocratique et reste un modèle d’homme politique dédié au mieux-être de ses concitoyens.

Espace René Levesque

Composé d’un parc d’interprétation thématique et d’un pavillon d’accueil, l’Espace René-Lévesque favorise une approche centrée sur l’homme, son parcours, ses réflexions et ses actions.

La maison d'enfance

16 rue Mountsorrel
Au cours de sa jeunesse, René Lévesque a vécu dans la maison à l’angle de ce qui est maintenant connu sous le nom de l’avenue René-Lévesque et rue Mountsorrel. En face de la résidence, il y a une plaque qui repose sur un gros rocher commémorant cet homme. Bien qu’il était espiègle, René était un enfant honnête et généreux qui a toujours eu le sens du partage avec ses amis. Sa mère l’attachait au poteau de la galerie afin de l’avoir à l’œil. La maison n’est malheureusement pas ouverte au public par le propriétaire actuel.

Le bureau de son père

Le bâtiment juste en face de l’hôtel de ville est où le père de René Lévesque, Dominique, avait son bureau d’avocats. Sa mère admettrait que son père était sa plus grande influence; il a développé sa passion pour les livres, l’écriture et la politique. À l’âge de onze ou douze ans, René Lévesque avait déjà lu tous les discours de Sir Wilfred Laurier que son père avait archivés. René visitait souvent son père à son bureau avant de se rendre à l’école.

La radio CHNC

Fondée le 23 décembre 1933 par Charles Houde, c’est une station radiophonique bilingue jusqu’en 1940. En 1936 durant l’été, Réne y traduit les nouvelles anglaises en francais. En travaillant a CHNC, il a eu la chance de parler en ondes, opportunité ultime pour un garçon de 13 ans. Cet avant-goût de journalisme est ce qui a donné naissance à sa passion pour la radio et les communications.

L’implication de René dans la radio à un si jeune âge a sans doute eu un impact profond sur sa vie d’adulte. René n’a pas seulement travaillé à CHNC, mais aussi pour CHRC comme annonceur substitut durant 1941 et 1942 et ensuite a CBV à Québec. Il a été correspondant de guerre pour l’armée américaine en Europe en 1944-45; il a fait des reportages à Londres durant les bombardements et il a même été un des premiers journalistes à être témoin des camps de concentration a Dachau. En 1952 pendant la guerre de Corée, René est encore une fois correspondant, mais cette fois pour CBC. C’est son émission de nouvelles hebdomadaire sur les ondes de Radio-Canada qui l’a fait connaître et rendu célèbre au Québec.